Ces trois adjectifs on les doit à Modiano, sommé de s’exprimer et qui péniblement balbutiait son égarement.

C’est curieux ce à quoi on assiste aujourd’hui au sommet de l’état. Ce qu’on voit et ce qu’on devine : Les discussions de couloirs, les petites arrangements, les tractations, les coups bas, les on-dit, les méchancetés, les saloperies, les querelles d’ego dans l’intérêt de la France ou des Français, les deux dissociés, le peuple aussi parfois, les « eux » pas les « nous » de ces politiques qui s’excluent du « peuple », au dessus de la mêlée, les penseurs sans hauteur, les « gros bras » de la politique.

C’est une chose bien étrange à la fin que le monde disait un de nos académiciens préférés.

Le guide des égarés aussi. Qui est le chef ? Un Créon fidèle à la tragédie qui cherche la barre pour redresser le navire qui prend l’eau de toute part. Il faut pourtant qu’il y en ait qui décident. Laisser de côté sa soif de pouvoir et penser aux autres, la France, les Français comme on voudra. En sont ils capables ?

Un jour je m’en irai sans en avoir tout dit (Rester modeste au regard de la complexité du monde) Qu’elle est loin cette phrase de nos politiques qui jouent dans la cour comme dans le petit Nicolas. Les mêmes : le pleurnichard, celui qui crie plus fort que les autres avec de la bave qui mousse aux coins des lèvres, le premier de la classe. La floppée d’Enarques en mal de réaliser enfin ce pour quoi ils se sont promis d’exister. Les « qui savent tout », « qui ont tout compris » et les crétins, le peuple, les sans dents, les in-suffisants.

Les cravates noires ou bleues. Le sourire absent à la manière des mannequins de la Fashion Week qui se tient dans le même temps. Parallèle facile. Tous costumés par leurs partis, leurs programmes dont personne ne se soucie de la teneur exacte, derrière lequel ils s’abritent, qu’ils brandiraient si on le leur demandait. Qui n’a pas le programme ? Moi.

Sinon merci à Matthieu Blazy pour le défilé Chanel.

Mon dernier rêve sera pour vous.

Aurevoir et merci.

(Remerciements particuliers à D’Ormesson qui m’a aidée à sa manière à rédiger ce billet).